Aimant en lévitation au-dessus d'un supraconducteur refroidi à très basse température

Aimant en lévitation au-dessus d’un supraconducteur refroidi à très basse température

La supraconductivité est exceptionnelle à plus d’un titre.
Non contente d’être ce phénomène étonnant de résistivité électrique nulle qui apparaît au-dessous d’une température critique dans certains matériaux, elle résiste aux théoriciens dont les modèles peinent encore aujourd’hui à expliquer ce comportement. Prometteuse en termes d’applications, notamment grâce au phénomène de lévitation magnétique que ces matériaux engendrent, elle récompense les scientifiques qui l’étudient, puisque six prix Nobel ont été attribués autour de la seule supraconductivité.

Observée pour la première fois en 1911 dans du mercure refroidi à 4.2K (soit -269°C), expliquée 46 ans plus tard par la théorie BCS, la supraconductivité n’a pourtant pas livré tous ses secrets et la recherche se poursuit, entre physique quantique et physique du solide.

La quête du graal, ce matériau qui serait supraconducteur à température ambiante, connaît un rebondissement en 1986. En avril de cette année-là, paraît un article annonçant une possible supraconductivité dans un matériau céramique à 35K, température encore jamais atteinte après plus de 70 ans de recherche, mais phénomène théoriquement impossible selon la théorie BCS.
Or, ce résultat est corroboré par d’autres équipes dans le monde et même très vite dépassé. Cette découverte, récompensée d’un prix Nobel dès 1987 pour ses deux auteurs, J. G. Bednorz et K. A. Müller, déclenche ce que d’aucuns appelleront le Woodstock de la physique, tant elle révolutionne le monde de la physique.

Illustration de l'Anée de la Physique 2023-2024

38 ans plus tard, quelle aura été l’influence sur la recherche de cette publication majeure, l’une des plus citées de l’histoire des sciences ?
C’est à cette question que tente de répondre le nouveau corpus d’actualité publié sur data.istex dans la collection Sciences Physiques, à l’occasion de l’Année de la Physique 2023-2024.

Ce corpus bi-sources, issu des bases Istex et OpenAlex, a été réalisé et analysé au moyen d’outils de fouille de textes de la plateforme Istex. Alain Pautrat, directeur de recherche au laboratoire Cristallographie et sciences des matériaux de Caen (CRISMAT – UMR 6508) nous a apporté son précieux concours. Qu’il en soit ici vivement remercié.

Découvrez le corpus : Supraconducteurs à haute température : l’héritage de Bednorz et Müller

Camille, pour l’équipe Istex


Voir aussi l’article du site Inist : Année de la physique : découvrez le corpus supraconducteurs à haute température

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